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les aventures de Piche à Münster
8 avril 2008

España II - Málaga

Ça y’est enfin, après deux grosses semaines passées sous un temps de merde en Allemagne, j’arrive enfin en Espagne, à Malaga. C’est un pays que je ne connais presque pas, puisque hormis les traditionnelles courses à la frontière pyrénéenne, je n’y suis passé qu’une seule fois, quand j’avais une douzaine d’année, juste une traversée en speed du nord du pays pour aller au Portugal. J’avais donc gardé dans ma tête une image assez négative. Juste un pays désertique, assez moche, et très très sec. En plus de cela, je n’ai jamais été très attiré par les grandes plages moches bétonnées, remplies de gros immeubles moches à la Saint-Jean-De-Monts, et de touristes qui de toute façon passent les mêmes vacances où qu’il aillent, à glander sur ces même plages moches. Ce cliché m’était toujours resté, et j’ai donc toujours ignoré l’Espagne, borné et convaincu que ce n’était même pas la peine de s’y intéresser plus que ça.

Bien entendu, je me suis planté sur toute la ligne. Je venais juste pour aller à Granada, et en profiter pour voir un peu de pays en arrivant et repartant de deux villes côtières différentes, mais desquelles je n’avais pas tant d’attente que ça, imaginant des stations balnéaires plates, sans charme…

Mercredi soir, j’arrive à Malaga, bon vol, pas mal aux oreilles comme d’habitude, bien cool. Un coup à l’aéroport, je suis un peu paumé, mais je finis par trouver le bus de la ville, puis mon auberge pour me poser un peu. Il est bien tard. Après, je veux repartir en ville, je dois être à 2 km du centre, histoire aussi de bouffer un peu, et me plante de sens, et pars à l’opposé. Je m’en rends compte au bout d’une heure, mais je reste subjugué par tous les arbres que je vois. Il y a des palmiers partout (je ne me rappelle pas en avoir vu avant autant), il y a trop plein d’arbres que je ne connais pas, vraiment de toute sortes, avec des super éclairages, et ça rend vraiment bien. Je passe trop de temps à triper sur les arbres, un peu comme si j’étais sous champi, c’est vraiment spé, et tout est vraiment vachement vert. Bien sûr, comme d’ab, mes photos de nuit sont foirées. Je fais donc un petit tour de la ville avant de me pieuter.

Le jeudi, je passe presque toute la journée à Malaga. Il y a énormément de chantiers partout, quand tu t’éloignes du centre, ils construisent des avenues énormes à l’Américaine. Avec les palmiers, on se croirait vraiment en Floride, ça fait vraiment bizarre. Ce qui est aussi marrant, c’est le nombre de gens paumés, en même pas 2 jours, y’en a presque une dizaine qui m’ont demander la route. Le matin, je rode pas mal en ville, et je reste tout fou de voir les arbres, et j'en avais presque oublié la mer. Je fais un tour sur la plage, le port. A l’office de tourisme, ils donnent un petit livret bien fait sur les trucs à ne pas rater dans la ville, du style la maison de naissance à Picasso, ou une petite église cachée avec pleins de vieux espagnols dedans (c’est à ce moment que je découvre qu’ils sont encore assez tarés avec la religion ici !).

En fin d’aprèm, je montre sur l’Alcazaba locale, qui surplombe de son rocher, une bonne partie de la ville. C’est une forteresse maure construite entre le VIIIe et le XIe, et intégrée dans les remparts de la ville. Il y a énormément de trucs dans tous les sens, pour la défense du bâtiment, c’est assez marrant, du style une triple enceinte quand tu rentres. Pourtant, à l’intérieur, c’est bien posé, avec des jardins, la maison du gouverneur musulman de Malaga, et une super vue sur la ville. Il y a encore moyen de monter plus haut, si on veut, dans le château du Gibralfaro (XIVe).

Comme je ne veux pas rater mon bus pour Granada, je ne traîne pas de trop, juste un peu de temps à consacrer à San Miguel… Je fais bien, car ici ils partent à l’heure, je prends mon billet deux minutes avant, et quand j’arrive en courrant sur le quai, le chauffeur est en train de démarrer, j’ai de la chance de tomber sur un bon, qui m’ouvre la soute. Dans le bus, après une entrée à la Forrest Gump, où je mets trop de temps à comprendre une veille qui ne veut pas que je m’assois à côté d’elle, j’arrive à me poser, je suis crevé, je dors presque tout le trajet, et rate sans doute pas mal de paysages locaux (mais je vais me rattraper plus tard).

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CARTE DU SUD DE L'ESPAGNE (Possibilité de l'agrandir) En jaune, les limites de l'Andalousie.

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L'église et la petite place devant l'auberge de jeunesse

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Des maisons sur la place du marché

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Les orangers. Ici dans le jardin de la cathédrale, mais il y en a vraiment partout en ville, comme dans les autres où je vais passer d'ailleurs...

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La maison de l'évèque et sa place portant un magnifique nom...

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Vue de l'Alcazaba depuis les jardins de la mairie

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Entrée et les multiples enceintes de l'Alcazaba

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Théatre romain

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Vue de l'Alcazaba

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Au loin, le château du Gibralfaro

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