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les aventures de Piche à Münster
4 mars 2008

Reise, Reise, nach Holland ...

Vendredi 29 février, un jour comme on en fait tous les 4 ans… Le matin, je me lève, et comme tous les jours de la semaine, je vais à la Bank voir si mon virement de France est arrivé, et ce jour-là c’est enfin le cas ! C’est génial, cela m’évite d’attendre jusqu'à lundi ! En plus, j’ai rendez vous au Studentenwerk à 13h, et après le concierge de la Cité U, tient une permanence tout l’aprèm, je n’ai plus qu’à récupérer mon apart. Je m’étais juré d’y rentrer avant la fin février, et grâce à cette année bissextile, j’allais y arriver, je me voyais déjà composer des odes pour remercier Saint Auguste d’être présent ce jour-là ! Ridicule, mais dans certaines conditions, on finit par devenir taré ! Mais non, à 13h lorsque je frappe au bureau, il n’y a personne, et dans le bureau voisin, il y a la grosse dame méchante qui s’est foutu de ma gueule le mercredi, en disant que j’étais con d’avoir fait mon virement que la veille, et que pour un virement international il fallait attendre 3 à 5 jours ! Mais bon, comme j’ai l’argent, je pense que ça peut le faire. En fait non, car il faut prendre rendez-vous avec sa voisine, en téléphonant avant de venir, et en plus ce vendredi aprèm, elle ne travaille pas, c’est donc repoussé à lundi…

Immense dépit… Je me rends donc chez mon dernier allié dans cette ville, le petit bougnat du call-center. Je ne veux pas retourner à l’hôtel, j’en ai marre d’y lâcher mes tunes, et de voir les réceptionnistes qui ne me croient plus lorsque tous les matins, je fais mes affaires, en leur disant que c’est bon, et que je reviens le soir, car je n’ai pas pu récupérer mon apart… Surtout ce matin, où j’ai annoncé à Max, le réceptionniste amateur de soirées reggae, qui tripe bien, et qui est aussi étudiant, que c’était sûr que je ne revenais pas. Je me décide donc à me barrer faire un tour quelque part pour le week-end. Sur le net, je regarde une carte de la région et je me décide à partir vers les Pays-Bas, je n’y suis pas allé depuis que je suis arrivé, et j’aimerais bien aller faire un tour à Amsterdam, et visiter la Hollande du Nord et revenir par le Flevoland, région de polders gagnés dans la seconde partie du XXe siècle. Je repère quelques villes, et trucs sympa à visiter, je fais deux trois courses et je me casse en speed. Avant de partir, je regarde le temps, ils annoncent de la flotte tout le week-end, toute façon je m’en fous, j’ai prévu de me barrer.

Je prends donc la route direction Amsterdam, il y a un peu plus de 200 bornes, si je gère bien, ça peut aller assez vite. Je perds pas mal de temps à sortir de Münster, pour trouver la route de la Hollande, mais un coup arrivé aux Pays-Bas, c‘est que de l’autoroute. Sur la route, en fin d’aprèm, au milieu de la route, je me rends compte tout à coup que j’ai oublié de manger aujourd’hui et que j’ai faim, et je me pose dans un petit village près d’Apeldoorn. C’est bien sympathique, typiquement hollandais, avec des maisons typiques, en forme de triangles, avec des grands toits. Je me promène un peu, des petits moutons me tiennent compagnie, mais ma ballade est vite écourtée par le vent et la pluie, et je dois regagner la ZX.

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Je repars, mais il se met super vite à faire nuit, et avec le vent et la pluie, ça devient n’importe quoi, je m’arrête donc à Utrecht, où de toute façon, j’y serais bien allé un jour. C’est là, que l’on voit l’importance des clubs de foot lorsque l’on regarde une carte, il y a plein de grandes villes que je ne connais pas, et plein de plus petites où il y a un club, et qui te sont connues. C’est quand même des sacrées images de marque de la ville à l’étranger. C’est très joli, mais vu le temps de merde, je passe pas mal de temps à squatter un énorme centre commercial qui fait la moitié du centre ville, et qui le relie à la gare. C’est l’occasion d’admirer les Néerlandais dans toute leur splendeur, ils sont vraiment trop beaux, c’est à Utrecht que je vais voir les plus beaux spécimens du voyage. Des belles réussites de la nature, grands, beaux, blonds, forts, gentils, et ça va aussi bien sûr de pair pour les Néerlandaises, où j’enlèverais le mot « fort » quand même, on ut vraiment dit la nouvelle Cythère ! Le seul gros problème que j’ai pu leur trouver est leur langue ! Elle ne ressemble vraiment à rien, ça ressemble un peu à un mec bourré qui essaye de parler vaguement en Allemand, et qui accroche ses mots en voulant rajouter des liaisons. En gros, c’est incompréhensible, heureusement qu’ils parlent tous anglais très bien ! Pendant les accalmies, j’en profite pour me promener un peu en ville, mais il n’y a pas grand monde, je vais donc faire une pause dans un petit café local, passer la fin de ma soirée. Le matin, il fait beau, avant de repartir, j’en profite une dernière fois pour me promener et faire quelques photos, celles de la veille étant toutes foirées ! C’est bien, il est très tôt, il n’y a pas encore trop de monde dans les rues.

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Vu que j’ai le temps avant d’aller à Amsterdam, je fais un petit détour par Haarlem, histoire de voir la vieille ville, dont j’ai entendu parler. C’est vraiment aussi très joli, il commence à y avoir plusieurs rivières autour du centre ville. Bien sûr, le samedi est jour de marché, il y a pas mal de monde qui déambule dans les petites rues typiques. On retrouve les traditionnelles vieilles maisons de centre ville, souvent en briques, et avec leurs grandes façades de pleins de couleurs. Je ramène aussi ma gueule, vers le fameux moulin de Adriaan, à l’entrée de la vieille ville, mais je ne reste pas trop longtemps, je veux arriver à Amsterdam avant midi.

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A’dam est donc à environ une bonne dizaine de km, on m’avait dit que ce n’était pas une ville pour les voitures, mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là. Pour se garer dans le centre, c’est vraiment trop le bordel, j’ai tourné super longtemps, mais si jamais tu choppes une place, si tu veux payer le parcmètre c’est énorme. Les parkings, sont de l’ordre de 45€ la journée, au niveau des docks, et pour une chambre pas cher, même dans un formule 1, à 8km du centre, avec un bus toutes les heures, c’était dans les 50€ la nuit, si je me rappelle bien. Je tourne un bout de temps, avant de me décider à me casser, je reviendrai le lendemain, le dimanche y’aura moyen de ne pas payer. Je vais donc vers le nord, à Alkmaar, que je connais de nom, car je sais qu’il y a un gros marché aux fromages. C’est une ville bien typique aussi, et comme il y a un marché, il y a trop de monde partout. En fait, pour les fromages, c’est carrément une grosse manifestation sur la place de la ville, qui doit avoir lieu une fois le temps, et pas tous les samedi, comme je l’aurai cru. Mais, ça vaut quand même le coup d’en faire le tour, le marché s’étend sur toutes les petites places, et dans toutes les petites ruelles du centre de la ville, c’est original et il règne une bonne petite ambiance, avec pas trop de touristes. Bien sûr, on trouve les fromages, qui sont de toute sortes, en plus ils sont vachement bons et tu peux en déguster plein à taille.

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De l’autre côté de l’Hollande du nord, j’ai vu sur le net, qu’il y avait un musée consacré aux polders, dans une petite ville appelée Volendam. C’est quelque chose qui m’a toujours fasciné et je décide de m’y rendre pour la fin de l’aprèm. Sur la route, il y a un gros paysage de polders, c’est assez impressionnant, tout est vraiment plat, ça fait un peu comme dans un plan d’aménagement à l’Américaine, tout est à angle droit, et les rares petites communes que je vois font vraiment trop nouvelles, un peu villes nouvelles résidentielles, sans trop de charme. Mais, je croise pleins de moulins, Hollande oblige, je comprends maintenant pourquoi, avec tout le vent qu’il y a, mais pour les tulipes il faut attendre un petit peu. J’ai vraiment de la chance il ne va plus pleuvoir du voyage.

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J’arrive donc à Volendam, face à la Markenmeer, et en fait ce n’est pas du tout comme je pensais. Je m’attendais à une ville nouvelle, et c’est une vieille ville, avec son petit port de pêcheurs typiques (pas tant que ça en fait), et donc son port, sa digue, ses costumes traditionnels, mais malheureusement polluée par toute la sacrée tournée de touristes qui rodent. Il ont aussi construit une sorte de gros marine land moche, à coté, avec pleins de maisons de vacances toutes pareilles. Tout ce qui donne sur la mer, n’est que boutique, et même si c’est très joli, on se lasse assez vite quand même. Autre gros problème, la raison pour laquelle je suis venu ici, le musée, est fermé ! Je ne sais pas pourquoi, vu le monde qu’il y a. Je retourne donc vers le côté plus calme de la ville et atterrit dans le bar à jeune local, où ils sont tous en train de faire de karaokés. On dirait que c’est une grande passion dans ce coin de l’Europe, en Allemagne aussi, j’en ai vu quelques uns. Sur les chansons anglaises ça passe, mais sur les tubes hollandais, c’est ignoble, mais très comique.

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Voilà, j’avais prévu de passer la soirée par là et de planter ma tente dans le coin, mais il fait vraiment trop froid, et il y a aussi trop de vent ! Je retourne donc vers Amsterdam, je pense alors à me poster à côté d’un métro de banlieue, et à faire un tour dans la capitale le soir, par ce biais…

(A SUIVRE...)

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Commentaires
P
Quelle est la difference entre un juif et une pizza?<br /> Réponse: 5minutes de cuisson<br /> <br /> Quel est le but d'un homo?<br /> Réponse: élargir le cercle de ses amis
E
la chance!!!
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